Le bore est un métalloïde noir, brillant, dur et cassant. Il est plutôt rare dans l’écorce terrestre et le système solaire, mais plus abondant à la surface de la Terre, notamment sous forme de borates (composés de bore et oxygène) et d’acide borique.
Étymologie : vient du l’arabe « Buraq » et du perse « Burah » signifiant brillant.
Origine : Le bore est formé dans l’Univers par “spallation” : Les rayons cosmiques hautement énergétiques brisent les atomes de carbone, azote et oxygène en atomes plus petits (dont le lithium, le béryllium et le bore).
Historique : Les composés du bore sont connus depuis des milliers d’années (dans l’Égypte Antique, le procédé de momification utilisait du natron, un minerai contenant des borates), mais l’élément n’a été découvert qu’en 1808 par Sir Humphry Davy (GB) et indépendamment par Joseph-Louis Gay-Lussac et Louis-Jaques Thénard (FR).
Les borates sont utilisés dans la fabrication de verres à faible coefficient de dilatation : le plus connu étant le Pyrex®. Le verre borosilicate tire son nom des deux composés principaux, la silice (80%) et les borates (10%). Plus économique à produire, durable et résistant à la chaleur, le verre borosilicate est utilisé dans de nombreux domaines : de l’équipement de laboratoire au matériel de cuisine, en passant par l’optique (lentilles pour télescope).
L’électrodéposition consiste à former un revêtement métallique. La pièce à revêtir est placée dans un électrolyte contenant un sel métallique et est reliée à un générateur comme cathode, tandis que l’autre électrode est l’anode. Sous l’action du courant électrique, les ions métalliques se réduisent à la surface de la pièce, produisant le revêtement métallique. L’acide borique est couramment ajouté à l’électrolyte comme agent tampon. Il régule le pH à la cathode, évitant la formation d’hydroxyde.