- L.E. Glendenin, codécouvreur du prométhium
Crédit photo : domaine public, United States Department of Energy
Étymologie : Le prométhium est dérivé du nom de Prométhée, un des Titans de la mythologie grecque. Prométhée est connu pour avoir volé le feu, alors propriété des dieux, et l’a ramené de l’Olympe aux Hommes. Il symbolise à la fois la hardiesse de l’homme et son manque de discernement ou sa présomption. Prométhée fut enchainé à un rocher au sommet d’une montagne, un aigle le torturant chaque jour en mangeant son foie. Immortel, Prométhée fut condamné à une souffrance sans fin.
Origine : L’origine de cet élément dans les étoiles n’est actuellement pas documentée.
Historique : En 1902, le chimiste tchèque Brauner comprit qu’un élément manquait entre le néodyme (60) et le samarium (62). De nombreuses équipes (Rolla en Italie, Hopkins aux USA) revendiquèrent la découverte de l’élément 61 dans les années suivantes, mais ces résultats furent vite contredits.
La paternité de la découverte du prométhium revient donc à Marinsky et ses collègues de l’Oak Ridge National Laboratory (1945). Le caractère radioactif de l’élément a freiné l’étude de ses propriétés chimiques. Le métal pur fut obtenu en 1963 à partir du fluorure PmF3.
- « Prométhée apporte le feu à l’Humanité »
Toile de Heinrich Füger (1817)
Crédit : Peinture Circa 1817, collection Palais Liechtenstein, Vienne, Autriche
Le prométhium dans la vie courante : La plupart du prométhium préparé est utilisé dans les laboratoires de recherche fondamentale.
Il est également utilisé dans certaines micro-batteries atomiques - de la taille d’une pointe de stylo – et trouve des applications dans les pacemakers cardiaques ou le radioguidage. C’est aussi une source de rayons X.